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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 15:04

locandina-jjb.jpgCette pièce de théâtre récemment jouée au Centre Culturel St Louis de Rome permet aux spectateurs de jeter un oeil sur le théâtre de Molière tout en s'amusant ! En effet, cette histoire originale qui rassemble de manière comique plusieurs extraits célèbres de différentes pièces de Molière est sans aucun doute un excellent choix en particulier pour un jeune public. Ce spectacle produit par France Théâtre réunit plusieurs acteurs  dont Nicolas Bresteau dans le rôle de Molière, Mathieu Pastore dans le rôle de "l'inconnu" , Aline d'Andréa qui joue le rôle de Dieu et enfin une nouvelle venue dans la troupe, Claudia Palleschi. En scène depuis le 30 novembre, ce "montage" nous propose une histoire joyeuse qui est aussi partiellement vraie ! Lorsque le rideau s'ouvre, Dieu (interprété par une femme) est déçu par l'humanité et décide, aidé de son ange, de ressusciter deux génies du genre humain : Molière et La Fontaine. Mais les choses ne sont pas si simples car (et c'est une vérité historique) les corps de Molière et de La Fontaine ont été inversés au cimetière. Heureusement Dieu et son ange descendent sur terre pour régler ce terrible malentendu qui se révèle encore plus complexe car le soi-disant La Fontaine n'est en réalité qu'un inconnu. En outre, les deux morts-vivants très confus tombent amoureux de la même femme (l'ange) ce qui provoque une série de scènes très amusantes dans lesquelles ils rivalisent pour obtenir l'amour de la belle tout en récitant différents extraits de L'Avare, du Malade imaginaire etc. On découvre finalement que le corps de l'inconnu est celui de Sganarelle, personnage inventé par Molière, ici devenu réel. Face à ces deux "imbéciles", Dieu reste un peu surpris et trouve une autre solution pour redonner confiance à l'humanité : un spectateur est choisi et proclamé "nouvel artiste-génie" de son temps, provoquant l'hilarité générale dans le public.

Dans l'ensemble, cette pièce est moderne et pleine de fantaisie. Il y a beaucoup de références au monde contemporain ; des artistes comme Michael Jackson ou Carla Bruni sont souvent mentionnés et les comédiens dansent même sur la célèbre chorégraphie de "Thriller". Toutes ces allusions à notre monde actuel permettent d'intéresser davantage le spectateur afin que le spectacle devienne encore plus agréable. Les décors sont particulièrement bien réalisés, les costumes sont parfaits : on croirait se retrouver au milieu du XVIIème siècle ! L'utilisation du son et de la musique améliore encore la pièce : les chansons insérées de façon tout simplement géniale réussissent, dans la plupart des scènes, à déclencher le rire des spectateurs ("Quand notre coeur fait boum", "Thriller"...). Il y a pourtant un point faible : les scènes ne sont pas vraiment liées entre elles et cela finit par ennuyer et distraire le public risquant de gâcher la pièce. Les comédiens sont justes et improvisent en différentes occasions, ils interagissent avec le public provoquant les rires de toute la salle. 

Pour conclure, cette pièce n'est pas un chef d'oeuvre mais le divertissement est assuré!


Alessandro (élève de seconda au Lycée Virgilio)

 

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 11:54

Une nuit alors qu'il est au lit dans le noir et somnole la radio allumée, la musique de Mozart s"insinue dans la chambre et le réveille. L’émotion est si forte qu’il a peur de la perdre, de ne jamais pouvoir la revivre. Il se procure différents enregistrements de l’œuvre, les écoute, mais chaque fois quelque chose manque, il ne retrouve pas le plaisir de cette nuit-là. Puis un jour il apprend que le concerto va être donné à Paris. Il décide de s’y rendre.

 2707312991K.622 est le second roman de Christian Gailly publié aux Editions de Minuit en 1989. Cet éditeur reconnaissable à sa petite étoile bleue est connu pour ses publications d'auteurs appartenant au Nouveau Roman avec en tête de file Alain Robbe-Grillet mais aussi Marguerite Duras ou Samuel Beckett ; il a adopté une posture en marge défendant des écrivains particulièrement attentifs au style, adeptes de la déconstruction syntaxique, du brouillage narratif...

C'est donc avec un esprit ouvert et plein de curiosité qu'il faut aborder ce texte de Christian Gailly. Tour à tour grave et burlesque, ce court roman pose la question l'émotion musicale et de son évanescence.

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K.622 de Christian Gailly

2707312991

Une nuit alors qu'il est au lit dans le noir et somnole la radio allumée, la musique de Mozart s"insinue dans la chambre et le réveille. L’émotion est si forte qu’il a peur de la perdre, de ne jamais pouvoir la revivre. 

 

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